Art.03 (13 mai 2003)

LA PNEUMONIE ATYPIQUE : UN NOUVEAU FLEAU (the plague)?

Toutes les autorités sanitaires de la planète sont en alerte
pour lutter contre cette épidémie


1. Depuis quelques mois maintenant, le SRAS (Syndrôme Respiratoire Aigu Sévère) se répand.
Le 5 mai 2003, la radio annonce
un bilan (the results) inquiétant (worrying): 449 morts! Plus de 4000 cas recensés!
La Chine à elle seule compte 200 morts et à ce jour, 15 000 habitants de Pékin restent en quarantaine (n.f. the quarantine).
Si le Lycée français a réouvert, les autres écoles, par contre devraient rester fermées encore 2 semaines.
Et ce n'est pas mieux à Hong Kong et dans tout le Sud-est asiatique!
Les autres pays du monde ne sont pas non plus
épargnés (v. épargner gr.1 to spare), avec des cas signalés en Europe, en Amérique du nord et au Brésil.

2. Mais d'où vient ce virus (mortel (lethal) dans près de 10% des cas)?
Les premiers malades atteints (v. atteindre gr.2 to strike down) ont été découverts en novembre 2002 dans la province de Canton (Chine) mais les autorités chinoises ne les ont signalés que (only) plusieurs (several) mois plus tard. Cela a permis au virus de sortir de Chine et de se répandre d'abord en Asie du Sud-est, puis dans le reste du monde, par les personnes voyageant entre les continents.

3. Le virus en cause serait un coronavirus, identifié par les Américains. Son origine, de même que (as well as) son évolution et les moyens de sa propagation sont pour le moment des hypothèses.
Dans l'état actuel des connaissances, on pense qu'il proviendrait des animaux et serait ainsi transmis à l'homme. Il se manifeste par
une toux (the cough), une fièvre (the fever) peu importante et des difficultés à respirer. Il se propagerait par les particules projetées par la bouche (d'où (hence) la nécessité de porter un masque).
Mais rien n'est sûr dans ce domaine, et des mesures d'hygiène très strictes sont nécessaires pour éviter que l'épidémie se répande.


4. Le monde entier (the entire world) est inquiet ! Les compagnies aériennes (the airlines) ont été les premières touchées. Les échanges entre l'Asie et le reste du monde ont très vite été soumis à des contrôles sévères. Des vols ont été supprimés (v. supprimer gr.1 to cancel). Des compagnies aériennes ont vu leur chiffre d'affaires (the turnover of a company) chuter (v. chuter gr.1 to fall down). Les hommes d'affaires sont obligés de gérer leurs contacts depuis leur bureau, et évitent les voyages qui les exposent au virus. Les écoles sont fermées à Singapour, à Hong Kong, en Chine..... Beaucoup commencent à paniquer!

5. Aux dernières nouvelles, le virus serait en train de muter et de se diviser en deux branches. Cela complique le travail des chercheurs (n.m. the researcher)! Pour le moment, la France n'a pas pris de mesure à l'échelle (on a scale) nationale. Si l'épidémie s'étend, le Ministre de la Santé, (le Professeur Jean-François Mattei) décidera ce qu'il convient de mettre en oeuvre (v. mettre gr.3 to implement) au niveau (n.m. the level) national. En attendant, les personnes en contact avec des malades prennent le maximum de précautions.

6. Cette épidémie nous rappelle la grande épidémie de grippe espagnole qui a frappé le monde entre 1918 et 1919. Elle aussi, venait de Canton. Les émigrés l'ont emportée aux Etats-Unis d'où elle est venue en France, puis en Espagne. A ce moment, on prend conscience de sa gravité et on lui donne son nom de "grippe espagnole".
Rappelons qu'elle a fait 25 millions de victimes dans le monde (408 000 en France), et espérons qu'il n'en sera pas de même avec le SRAS!

© ENEFF 2003